EN SAVOIR PLUS SUR LES ARTISTES
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MABRUN’ (Mabrune) |
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APÉRITIF / CONCERT Vendredi 2 mars 2012 à
18h. |
…c’est tout d’abord l’histoire d’une Ariégeoise.
Niçoise d’adoption, plongée dans l’univers festif des bals traditionnels, et qui tombe littéralement
amoureuse d’un merveilleux instrument de musique : l’accordéon diatonique…
Si ses pas l’avaient auparavant conduite vers la pratique du piano, la musique vocale d’ensemble, la danse baroque et la danse contemporaine, c'est sa rencontre avec l’accordéon diatonique qui
lui permet le mieux de s’exprimer, au travers de chansons issues des répertoires traditionnel et populaire, en français ou en occitan.
De son instrument, Mabrun' dit qu’il est son confident, celui qui fait si simplement chanter et danser sa vie, qui partage ses émotions. Une véritable symbiose que l'on retrouve sur scène, dans
son spectacle "Parlez-moi d’Amour".
" Elle chante, elle danse, et interprète pour vous, s'accompagnant de son accordéon, des chants d'amour du répertoire traditionnel français et occitan."
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Marina PITTAU
Trio Polyphonique avec Elena NULCHIS et Giorgia
LOI |
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Voix et Polyphonies Féminines de SARDAIGNE CONCERT Vendredi 2 mars 2012 à 20 h 30. SOUES - Église |
http://www.youtube.com/watch?v=5IyAlzgQFXA
Marina Pittau est une Chanteuse, Guitariste et Compositrice née à Cagliari en Sardaigne, qui est rentrée depuis cinq ans dans son Pays, après avoir vécu pendant longtemps à l’Etranger.
Foncièrement autodidacte, elle témoigne dans son chant et son jeu de guitare d’une grande liberté expressive.
En 1982, Marina arrive à Paris, où elle entreprend ses premières études musicales, et aussi ses premières expériences de la scène en interprétant les chants traditionnels de sa terre natale. Elle est invitée plusieurs fois à la radio d’abord à France Musique, puis à France Culture, qui lui consacre l’émission : « Une Sarde à Paris ».
Après quelques années, elle poursuit ses études au Conservatoire Populaire de Genève, où elle obtient un diplôme de chant classique en 1995. C’est à cette époque qu’elle commence à étendre son champ artistique en direction de la composition et du théâtre. Elle compose la musique pour le spectacle de théâtre-danse « Accrochage » de la Compagnie Trisunic, présenté au Festival d ‘Avignon et au Festival International de la danse à Cagliari. Compositrice et Actrice dans deux Comédies, une de Goldoni et une de Michel Tournier, présentées en Suisse.
Elle participe dès lors à de nombreux concerts, festivals, émissions de radio et de télévision en France, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Autriche, au Maroc, etc.
Participe en Belgique à la création musicale et théâtrale de « Sonastorie » avec de musiciens de jazz. Elle est aussi invitée pour participer comme chanteuse à la musique du film live « Pane per tutti » présenté au Festival jazz de Grenoble 2008 et à Salzbourg en automne 2010 avec de musiciens de jazz et le fameux clarinettiste Gianluigi Trovesi.
En 2009 compose la musique pour des « Contes Horrifique » de Lorette Andersen présenté au Festival de Conte de Genève et Fribourg en l’accompagnent à la voix et à la guitare.
Actuellement elle travaille en TRIO avec deux chanteuses, mais aussi avec des musiciens.
Depuis plusieurs années elle enseigne le chant et elle anime des stages polyphoniques sardes et italiens à Genève, Lausanne, Paris et en Sardaigne.
Marina Pittau enregistre son premier CD « A Distempus » en 1996, en duo avec la chanteuse Lucia Albertoni et obtient à Paris le « Choc du Monde de la Musique »
Le 2ème « Raighinas » reçoit le prix « Coup de Coeur de l’Académie Ch. Cros » à sa sortie en 2004 en France.
Samedi 3 mars : Stage animé par Marina PITTAU (20 euros).
Maison des Associations de TARBES - 4 bis Quai de l'Adour
Stage centré sur l'apprentissage d'une technique dite "naturelle" : utilisation de la voix de poitrine ou voix parlée, à travers le développement de la respiration, pose de voix (recherche du timbre, résonances, puissance, etc.) et improvisation. Ceci afin d'arriver à l'apprentissage de chants traditionnels d'Italie et de Sardaigne, mais en restant toujours ouvert à d'autres styles de chant. Nombre de stagiaires limité.
Stages organisés en collaboration avec l’ARPA Midi-Pyrénées, le Conseil Général des Hautes-Pyrénées et le COMDT de TOULOUSE.
| MARYAM AKHONDY & BANU |
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Chants traditionnels des femmes iraniennes Spectacle A cappella constitué de 5 chanteuses
CONCERT Samedi 3 mars 2012 à 20h 30 |
Maryam AKHONDY, connue internationalement comme la chanteuse du célèbre « Schäl Sick Brass Band » est une chanteuse de formation classique, née à Téhéran. A cause de la situation difficile des artistes féminines en Iran, elle décide de venir s’installer en Europe et vit depuis plusieurs années à Cologne en Allemagne.
Il est important de le préciser : toutes les femmes de ce groupe hors du commun, à l’exception de Maryam, ne sont pas chanteuses professionnelles. Toutefois, elles ont travaillé ensemble un certain temps. Ce fait n’est pas anodin, car le souhait de Maryam était de présenter ces chants de manière authentique, de la manière dont les femmes les chantaient (et les chantent toujours) entre elles.
La musique a toujours eu une place importante dans la culture iranienne. Elle raconte l’histoire de ce pays, des combats et des victoires, des révolutions et des espoirs de ce peuple. Et très souvent simplement, elle parle d’amour, d’amour entre homme et femme, mais également de l’amour d’une femme pour ses enfants ou ses parents. Dans des pays comme l’Iran, les représentations publiques de chanteuses féminines sont très difficiles… Il est permis de faire et d’écouter de la musique seulement pour certains rituels religieux, appelés « Tazieh ». Pour les hommes, il est interdit d’écouter le chant d’une femme. Chanter devient donc possible seulement dans une sphère privée, dans laquelle les femmes sont seules ou entre elles : devant le berceau, pendant les travaux ménagers ou ceux des champs, ou à l’occasion de la célébration d’une femme.
Tenter de ramener les chants traditionnels des femmes à la vie est rapidement devenu l’objectif de Maryam. Au fil des années, elle a collecté ces chants. Elle souhaite ainsi donner une voix aux femmes persanes qui n’étaient jusque-là jamais représentées : ni dans les salles de concerts, ni dans les festivals.
« Banu » (mot persan pour désigner une femme noble ou une femme distinguée) est une sorte d’expédition musicale à travers les différentes régions et cultures de l’Iran. Elle donne une vision informative de la culture chantée et cachée des femmes persanes.
| LA VOZ DE LAS MADRES |
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Spectacle ciné documentaire et musical de Julia et Enza Prestia en hommage aux Mères de la Place de Mai (Buenos Aires – Argentine)
CONCERT Vendredi 9 mars 2012 à 20 h 30 |
« La Voz de las Madres » est un voyage à travers l’histoire des Mères qui ont consacré leur vie et continuent à lutter pour le souvenir de leurs enfants « disparus », les « desaparecidos », les révolutionnaires, les exclus.
Musiques qui racontent la vie de ces Madres qui ont eu le courage de défier la dictature et qui poursuivent aujourd’hui encore la lutte héritée de leurs enfants.
Images, recueillies par Julie Prestia qui travaille comme volontaire auprès des Madres, et témoigne de la force de ces femmes qui ont su transformer leur douleur en combat.
Histoire d’un mouvement né sur la « Plaza de Mayo » à BUENOS AIRES, il y a plus de 32 ans, dont le cri a révélé au monde que plus de 30 000 opposants politiques, jeunes hommes et jeunes femmes ont été emprisonnés, torturés, tués, rayés des cartes, niés, « disparus ».
La Voz de las Madres est la voix de toutes les mères, de toutes les femmes qui désirent changer le monde.
ENZA PRESTIA
Composition, voix, guitare, percussions.
Née en Argentine d’une famille immigrée du sud de l’Italie, elle porte en elle la mémoire de l’exil, avec ses douleurs et ses nostalgies. Pendant 20 ans, elle vit sous la dictature en Argentine. Il y a maintenant 23 ans, elle refait avec sa famille le voyage en sens inverse et retourne vivre au pays de ses ancêtres. A Bologne, elle monte un spectacle de chant sud américain qui la fait connaître dans les milieux artistiques bolognais.
Membre des ASSURD, elle collabore avec de grands artistes italiens et internationaux.
Cette année, elle décide de remonter un spectacle où elle sera la voix soliste de ses propres compositions et des grands auteurs argentins. Elle sera accompagnée de Julia Prestia.
Samedi 10 mars : Stage animé par Enza PRESTIA
Maison des Associations de TARBES, 4 bis Quai de l'Adour
de 10 h 30 à 13 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30.
Inscription obligatoire et renseignements au 05 62 51 36 24 ou 06 67 73 72 42.
Chants issus du répertoire traditionnel de l'Argentine : voyage du Nord au Sud du pays sur les rythmes de vidala, carnavalito, zamba, chacarera, milonga. Une connaissance de l'espagnol est souhaitée.
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ROSINA DE PÈIRA
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Chants traditionnels en occitan CONCERT Samedi 10 mars 2012 à 20 h 30BARBAZAN DEBAT - Eglise |
Rosina de Pèira, née le 3 mars 1933, est une chanteuse de chansons traditionnelles en occitan qui débute sa carrière au début des années 1970.
Elle s'initia à la langue occitane, à la culture et à la chanson traditionnelle occitane auprès de ses grands parents et parents puis ce fut aux Ballets occitans de Toulouse avec son amie Françoise Dague. Elle est une Occitane du Volvestre en Ariège qui maîtrise les 5 grands dialectes occitans.
Elle fait souvent des concerts avec sa fille Martina ; en 1974 elle fonde sa propre maison de disques : le label Revolum.
Elle est surnommée la « Oum Khalsoum » occitane et, a reçu deux fois le grand prix international du disque de l'Académie Charles-Cros.
En 73, avec Martina, sa fille, elle fait entrer le folklore occitan sous la forme de la chanson traditionnelle dans le mouvement de la « nova cançon occitana » et contribue comme son ami ALAN STIVELL en Bretagne, à la naissance de ce que l'on a appelé le « folk occitan ».
En 74, devant la réticence du mouvement occitaniste, elle devient cofondatrice des « EDICIONS REVOLUM » dont elle sera un pilier, et publie son premier disque.
En 75, considérée abusivement comme l'égérie du mouvement politique occitan à Toulouse, elle est interpellée en même temps que 40 autres militants occitans. En 78, MARTINA la rejoint et elles publient «CANCONS DE FEMNAS».
En 80, elles obtiendront pour ce 33 t. le « GRAND PRIX INTERNATIONAL DU DISQUE DE L'ACADEMIE CHARLES CROS » qui récompensera cette sélection témoignage de la condition de la femme occitane à travers les âges et la première tentative de mariage entre instruments traditionnels occitans et instruments électriques dans les accompagnements.
EN 83, « TROBADORS » est le premier disque des TROUBADOURS interprété par des occitanes, avec la volonté de faire ressortir l'actualité de ces chansons médiévales tant au niveau de la langue que de l'interprétation musicale.
En 84, ROSINA se retrouve seule une deuxième fois et rencontre Bernard LUBAT. Avec lui, elle monte le spectacle intitulé « E DINS 700 ANS VERDEJARA LA LAURIERA » création subventionnée par le Ministère de la Culture. Ils vont « tourner » ensemble pendant 2 ans. Malheureusement aucun enregistrement de ce spectacle ne pourra aboutir valablement.
En 86, elle retrouve MARTINA c'est le début d'une autre aventure inovante : les concerts A CAPELLA, pleins de difficultés, de courage et de talent. Elles se produisent un peu partout dans cette formule épurée, de préférence dans les églises parce que « sans sono » et lieux de bonne réverb. Elles alternent « chants de troubadours et nadalets »Pendant un certain temps CLAIRE, les rejoindra et le duo deviendra trio pour la plus grande joie du public.
En 90, sélectionnées pour participer au FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE ANCIENNE DE BRUGES (Belgique) elles font la connaissance de MARC LOOPUIT, joueur de luth arabe, spécialiste de musique ARABO-ANDALOUSE. Ce dernier accompagnera ROSINA dans une série de concerts intitulés « chants de troubadours et chants traditionnels du Moyen âge Occitan ». ROSINA participera au « VOYAGE DE ZIRYAB » création de MARC. Ils donneront plusieurs spectacles, en France et au MAROC ou les étudiants de l'Ecole de Musique, auditeurs attentifs, sont venus dire à ROSINA leur surprise de découvrir ces mélodies occitanes parfois un peu « arabisantes », si proche des leurs et qu'ils n'avaient jamais entendues en France durant leur long séjour.
Elle est reconnue par tous comme la figure emblématique, la voix subtile de l'Occitanie renaissante. Un chant actif, profond et enjoué, sans arrogance, perméable à toutes les émotions de cette fin de siècle... ROSINA nous apprend à réagir librement, en temps qu'individu, aux injonctions du collectif et aux pressions ethniques, sans s'isoler pourtant. - Les artistes qui l'entourent, tels qu'en eux-mêmes ... ils ouvrent les voies d'une création très incarnée sur le seuil du nouveau siècle, chacun dans la spécificité de sa discipline : non pas provincialisés, mais fortement intégrés à la société et au cosmos.